Galerie
La Dynamic
Le Tchouk a toujours
craqué pour le style dégoulinant de la Dynamic.

La fin des années 30, c'est la grande période
"aérodynamique"...
Avec ses lignes audacieuses, la Dynamic choquait une
clientèle bourgeoise conservatrice.
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(Source Panhard - La doyenne
d'avant-garde de Pérot)
Présentée en mai 1936,
elle innove sur de nombreux points:
carrosserie aérodynamique auto-porteuse sans châssis, vitres panoramiques supprimant les angles morts de
part et d'autre du pare-brise, vitres de portières courbes, moteur 6 cylindres sans
soupape (2,5l, 2,9l ou
3,8l), volant en position centrale (à gauche à partir de 1939), double
circuit hydraulique de freins, suspensions avant
indépendantes, par barres de torsion sur les quatre
roues...
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Ces photos d'usine montrent
bien la structure monocoque de la Dynamic, encore inhabituelle en
1936 sur une voiture de prestige
(Source Automobilia)
De plus, l'ensemble du train avant était
fixé sur le bloc moteur et non à la carrosserie.
Elle est disponible sur trois
empattement, en berline, berline "Parisienne", cabriolet (deux versions,
rarissime),
coupé "Junior", coupé et coach "Major" et limousine.
Très large, elle propose
trois place de front à l'avant et quatre à
l'arrière...
La Dynamic était vraiment
en avance.
Mais elle est sortie au plus mauvais moment : en mai 1936 les
événements sociaux et l'avènement du front
populaire ne constituent pas les conditions idéales pour le
lancement d'un tel modèle de grand luxe aussi exubérant.
(Source Automobilia)
La Dynamic était voyante
et chère (plus de deux fois le prix d'une 402).
Les aspirations sociales du Front
Populaire n'empêchent pas Léon Blum d'apprécier les
qualités bourgeoises de la Dynamic: il en sera l'un des tous
premiers propriétaires. Le voici
montant dans sa voiture. (Source
Panhard - La doyenne d'avant-garde de Pérot)
Pour cet illustre et symbolique personnage, cette voiture sera la seule que les
ouvriers en grève des usines Panhard accepteront de produire durant le
printemps 1936
Voici réunis deux
symboles d'un luxe qui étaient déjà
obsolète... Un coupé Major devant le paquebot
Normandie, fierté française, incendié dans le
port de New-York en 1942. (Source
Panhard - La doyenne d'avant-garde de Pérot)
Tout était
soigné dans la Dynamic. Même l'usage du cric est un jeu
d'enfant. (Source Panhard - La
doyenne d'avant-garde de Pérot)
Voici la version Parisienne
reconnaissable à son toit surélevé et surtout
à ses marchepieds aux portes arrières.
Si l'on voulait une
séparation chauffeur, il fallait encore ajouter un
supplément. (Source
Panhard - La doyenne d'avant-garde de Pérot)
La Dynamic n'a pas
échappé aux affres de la guerre. Lorsqu'il n'y avait
plus d'essence, le gazogène s'est imposé. (Voir la
galerie des énergies de crise).
Pour satisfaire sa
clientèle, Panhard en a développé une version
assortie à la ligne de la voiture (Source Panhard - La doyenne d'avant-garde de
Pérot)
La Dynamic était un
superbe vaisseau taillé pour la route: puissance, confort,
luxe et raffinement.
Voici une belle Dynamic dont
les occupants s'accordent une petite pose pour admirer le panorama de
la grande corniche, sur la N7,
près d'Eze. Merci à Thierry Dubois pour cette splendide photo d'époque.